Réalisé par Richard Donner
Casting :
Marlon Brando, Gene Hackman, Christopher Reeve, Ned Beatty, Jackie Cooper, Glenn Ford, Trevor Howard, Margot Kidder, Jack O’Halloran, Valerie Perrine, Maria Schell, Terence Stamp, Phyllis Thaxter, Susannah York, Jeff East, Marc McClure, Sarah Douglas et Harry Andrews.
Synopsis :
Juste avant l'explosion de la planète Krypton, Jor-El décide de sauver son fils en l'envoyant sur Terre. Le nourrisson est recueilli par le couple Kent qui décide de l'élever comme leur propre fils. L'enfant se met à développer des pouvoirs hors du commun. Une fois adulte, Clark Kent, reporter au Daily Planet, souhaite mener une vie normale. Il ne renie pas pour autant ses capacités à sauver le monde et devient alors Superman.
Critique :
Quelle surprise que ce film, je l’avais vu beaucoup plus jeune et j’en avais gardé de bons souvenirs mais le revoir adulte ce fut une claque !
Le film prend son temps, on va mettre près de 50min avant l’arrivée de Christopher Reeves, on a donc une longue intro avec le début sur Krypton qui a un rendu très cristallin et froid. Ce qui colle très bien avec la société kryptonienne dépeinte ici via un procès et une assemblée, c’est une société froide et finalement assez triste. Ensuite après un court passage enfant, on s’attarde au Clark ados, ce fut une surprise et une bonne ! En effet c’est l’âge ou l’on doute, se pose des questions… Et l’évènement qui causera le départ de Clark est somme toute logique.
On aura donc une ellipse pour son apprentissage auprès de Jor-El et l’on va découvrir Christopher Reeves. Bon sang quel acteur ! La différence entre Clark et Superman est flagrante, il ne s’agit pas ici d’une simple pirouette à base de lunette ce sont deux hommes différents, c’est dingue !
Le film s’attarde surtout sur les débuts de l’homme d’acier car Luthor n’apparaît que très tard dans le film, mais c’est un Luthor loin de représentation habituelle que l’on voit de nos jours. Ici c’est magnat de l’immobilier un peu dingue aidé d’un sidekick stupide, vu de 2020 c’est étrange mais ça fonctionne bien et je me suis surpris à sourire souvent sur les pitreries du trio (n’oublions pas Miss Techmasher). J’ai aussi beaucoup aimé le personnage de Loïs, femme forte avec des scènes fortes et j’aime beaucoup le duo Loïs/Superman car oui elle est en pamoison devant lui mais c’est exactement pareil pour lui ce qui les met sur un pied d’égalité et permet de ne pas rendre la romance trop cul-cul. Et bordel ça date de 1978 !
Le plan de Luthor qui mène à la séquence finale est facile mais bien conçut même si la sécurité militaire ce n’est pas ça. Cela donne un affrontement Superman vs la nature crédible car c’est adversaire à la hauteur, c’est plutôt chouette malgré les effets datés. Le sort de Loïs est osé et la résolution même si elle est simple permet de montrer que son côté terrien passe par-dessus son côté kryptonien.
Au final c’est encore actuellement l’un des meilleurs films de super-héros de nos jours malgré des effets datés mais entre le jeu d’acteur, un scénario qui prend son temps et une véritable menace de fin, on a de quoi être comblé.
Tout le DC Multiverse ici: Le guide du Multiverse
Commentaires
Enregistrer un commentaire