Scénariste : Jason Aaron
Dessinateur : John Cassaday
Coloriste : Laura Martin
Traducteur : Thomas Davier
Époque : Empire
Année : 0
Synopsis :
L’Alliance Rebelle a gagné une bataille décisive en détruisant
l’Étoile Noire, mais la guerre face à l’Empire Galactique est loin d’être
terminée. Tandis que la Princesse Léia, Luke Skywalker et leurs compagnons
d’armes poursuivent le combat, un mystérieux chasseur de primes est sur la
piste de Han Solo
Critique :
Bien qu’il ne porte qu’un seul titre, ce tome contient
deux arcs liés mais deux arcs distincts.
On commence avec le premier des deux qui amène nos héros sur
l’usine de Cymoon 1, l’histoire est très classique mais diablement efficace.
Jason Aaron réussit un tour de force car tout paraît naturel entre les
situations et les dialogues qui font mouches ainsi que les caractères de chaque
personnage. Il se permet même d’aider Kieron Gillen pour amorcer son intrigue
sur la série Vador avec un affrontement Vador/Luke bien fichu et cohérent. Bref
de l’action en veux tu en voilà, exécuter avec panache par les planches de John
Cassaday.
Puis vint le deuxième arc que je trouve complètement fanboy
sur l’intrigue de Luke, ce dernier a décidé de retourner sur Tatooine voir la
maison de Ben. Sauf que Vador a engagé Boba Fett pour enquêter sur le jeune
homme. Si je dis fanboy c’est déjà Boba Fett c’est gratuit et de plus Luke
s’échappe faisant encore passer une fois Boba pour un touriste. Du côté de Han
et Léia, il cherche une nouvelle base pour l’Alliance et se font courser par
l’Empire, on se retrouve donc dans de l’action pur avec un Han au sommet de sa
séduction mais le cliffhanger sur leur arc narratif est déroutant et efficace.
La dernière scène de l’arc est identique avec celle du
premier tome de Vador et Cassaday l’exploite de façon totalement froide ce qui
la rend très efficace (Larroca n’aura pas la même façon de l’aborder mais les
deux se tiennent).
Jason Aaron maîtrise ici complètement son sujet même s’il en
fait un peu trop sur la deuxième partie du tome alors que la première est à la
limite du scandaleusement parfait pour un début de série (surtout une avec
autant d’enjeu pour Marvel).
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